Association Casa de Copii

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Baziège

La page de Simon 2011
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Simon

en BTS à l’IREO de Bressuire


Stage en Roumanie de 4 semaines

le 21/06/2011

 

Impressions

 

 

Dans sa globalité, le stage s'est très bien passé, grâce aux activités, visites, et découvertes effectuées mais aussi grâce à la vie de groupe dans la maison. En effet, cette vie communautaire a permis d'écouter, et de partager des opinions, entrainant parfois des désaccords mais cela enrichie notre perception des choses. J'écris cela car sans Pierre et les quatre filles (ainsi que Claire avant), le stage aurait été différent, avec peut être moins de dynamisme. On a pu constater la bonne marche du groupe le mercredi 8 juin avec la « chasse au trésor », un jeu réalisé pour les enfants de Casa de Copii avec six petites activités. Les enfants se sont globalement bien investis et ont apprécié l'après midi écoulée. Cela m'a fait plaisir de les voir sourire et s'amuser, je me dis que je n'ai pas servi à rien, et cela n'aurait pas été possible sans l'aide du groupe.

 

Après les quelques après midi à Casa de Copii, j'ai remarqué que les enfants appréciaient les activités auxquelles Pierre, Quentin et moi avions réfléchis. L'activité la plus marquante restera le moment où nous avons fait une double activité : Pierre s'occupait de la création d'un « jeu de l'oie », pendant que Quentin et moi fabriquions un « twister ». Chacune de ces activités avaient donc deux phases : la création et l'expérimentation. Les enfants ont adoré fabriquer un jeu puis l'essayer. Nous l'avons remarqué car chacun d'entre eux faisait preuve d'une grande concentration.

 

Le soutien scolaire à l'école était également intéressant (plutôt de l'animation à cette période de l'année), car nous avons pu faire une multitude d'activités, avec des petits jeux simples en petits groupes de quatre ou cinq. Les enfants veulent apprendre à connaître, ils n'hésitent pas à venir vers nous.

 

Le stage m'a aussi marqué avec l'excursion de six jours du 14 au 20 juin où j'ai pu découvrir différents paysages et patrimoines. J'en ai aussi beaucoup appris sur la religion où ma culture était faible dans ce domaine. Maintenant, je comprends mieux ce que le fait de croire en Dieu apporte à un individu.

On a en effet visité des monastères, où je n'avais jamais vu de telles sculptures et ornements de bois. J'ai vu également le « cimetière de la joie », qui est une idée merveilleuse tant sur le plan artistique que moral. Je fus très attentif lors de notre visite du musée du communisme à Sighète, où j'ai constaté en image et en texte les conséquences du communisme, les atrocités commises par ce système, où les individus sont totalement dépersonnalisés. J'ai également été touché par la gentillesse et l'accueil des personnes lors de nos passages où nous passions la nuit.

 

J'ai pu percevoir une infime partie des problèmes sociaux et économiques en Roumanie, notamment en début de stage, où nous avons écouté des personnes nous faisant rendre compte de la corruption, en particulier dans les institutions publiques. Avec notre regard français sur les situations, c'est très choquant car je ne pensais pas qu'un tel écart de niveau de vie existait entre la France et la Roumanie. Deux problèmes m'ont par exemple marqué, le premier est l'absence d'accès pour les handicapés dans tous les lieux où c'est une nécessité (hôpitaux, immeubles où les handicapés sont domiciliés) ; le deuxième est le racisme, que j'ai constaté ouvertement en parlant avec des roumains, envers les tziganes.

Il est difficile de constater ces choses là pour un français, car en France des personnes ont manifesté et contesté pour obtenir des avancées sociales. Lors de conversations avec de jeunes roumains, où nos questions portaient sur « Comment améliorer le système roumain ? » de manière globale. Les jeunes nous répondaient que l'esprit de contestation n'était absolument pas présent, et que c'était en quelque sorte l'héritage du communisme et peut être du au manque de structures collectives. De ce fait, chacun essaie de s'en sortir avec ce qu'il possède.

 

En conclusion, mes impressions sont excellentes, tant les expériences furent diverses et variées. Les gens aussi me laissent un excellent souvenir, avec une facilité dans la communication, une relation rapide et amicale peut s'effectuer très vite. Cela me donne vraiment envie de revenir pour offrir le peu que je puisse apporter.

 

PS : les urgences roumaines fonctionnent très bien, après les avoir expérimentées à la suite d'une crise bénigne. Les futurs arrivants peuvent tomber malades sans crainte !!!


Simon.