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Vous trouverez dans cette page, les comptes-rendus rédigés par Francine.
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Liste des
comptes-rendus |
Juin 2008
Mai
2008
Dimanche 30 mars 2008
Vendredi 28 mars 2008
Jeudi 27 mars 2008
Mercredi 26 mars 2008
Mardi 25 mars 2008
Lundi 24 mars 2008
Vendredi 21 mars 2008
Jeudi 20 mars 2008
Mercredi 19 mars 2008
Mardi 18 mars 2008
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Juin 2008 |
Dimanche 1er
Juin
Nous sommes arrivés à Baïa de Cris à 20h40. Francine est venue nous
chercher à la station essence, là où le bus nous a déposés.
Arrivés à la maison, Francine nous a montré nos chambres, où nous y
avons déposé nos affaires, puis nous sommes passés à table.
Après un repas riche en discussions, nous sommes allés nous coucher, car
nous étions exténués.
Lundi 2 Juin
8h30, tout le monde debout, départ à 9h30.
Nous faisons la rencontre de Mlle Bouclette. Nous partons pour Brad.
1er arrêt : « Plus ». Nous devons acheter du jus de fruit et des gâteaux
pour les enfants, car, 1er Juin, c'était la journée des enfants en
Roumanie.
2ème arrêt : le magasin de rideaux. Francine doit en acheter pour la
chambre de Joseph, le prêtre de Brad. Rien ne correspond à la recherche.
3ème arrêt : la banque pour changer de l'argent.
4ème arrêt : « Casa de Copii », l'orphelinat de Brad. Francine doit
rencontrer Lili, la directrice, pour appeler les structures
d'hébergement pour le camp qui se déroulera du 11 au 19 juillet, avec
les enfants les plus vieux de l'orphelinat.
5ème arrêt : l'école primaire. Nous rencontrons les enfants et les
maîtresses, qui font le soutien scolaire. Nous distribuons des peluches
aux enfants, ainsi que les gâteaux et le jus de fruit. Nous sommes
impressionnés par les enfants, calmes et émerveillés par leurs peluches.
Nous partons avec Francine, laissant Mlle Bouclette faire le soutien à
ses élèves.
Nous nous arrêtons manger à la pension « Ana Maria », puis nous rentrons
faire une sieste à la maison.
Chacun fait son carnet de bord de son côté, et on déballe aussi nos
affaires.
20h30, nous passons à table après avoir préparé à manger.
Mardi 3 Juin 2008
Départ à 10h30. Nous devons passer chercher Andra, une petite fille
handicapée physique. Francine veut lui faire passer des tests
psychologiques pour savoir dans quelle classe l'inscrire l'année
prochaine.
Nous de notre côté, nous nous séparons pour aller chacun dans une
classe. Romain reste chez Mlle Bouclette, Audrey chez Simona et Flavia
chez Hélèna.
14h30, nous repartons à Baïa de Cris.
Mercredi 4 juin
Lever 8h15. Mlle Bouclette passe nous chercher à 9h30 pour prendre le
bus, direction Brad pour le soutien scolaire.
Sur la route de l'école, nous prenons le temps de regarder les magasins.
Mlle Bouclette répond à toutes nos questions.
Nous arrivons à l'école à 11h15, donc nous demandons à Mlle Bouclette de
nous apprendre quelques mots de base en roumain. Elle le fait avec grand
plaisir.
Nous retournons chacun dans la même classe mais les enfants n'ont pas de
devoirs, car c'est la fin de l'école vendredi prochain.
14h00, nous quittons l'école pour reprendre le bus pour rentrer à la
maison.
Vers 18h00 nous sommes allés faire un tour dans Baia de Cris, visiter
l'ancienne gare qui est actuellement squattée.
Jeudi 5 juin
Même programme qu'hier. A quelques exceptions près.
Aujourd'hui c'est le jour du marché à Brad, donc nous y faisons un
détour avec Mlle Bouclette.
Nous sommes impressionnés. Certains marchands vendent des chaussures ou
des vêtements déjà utilisés.
Après avoir fait le tour du marché, nous reprenons le chemin de l'école.
11h45, nous arrivons à l'école. Aujourd'hui nous restons tous les 3 dans
la classe de Mlle Bouclette. Nous proposons aux enfants de faire des
scoubidous, puis nous jouons avec eux au jeu de l'oie, aux mikados et
nous finissons par de la pâte à modeler ainsi que du coloriage.
14h45, nous quittons l'école pour reprendre le bus, direction Baïa de
Cris.
Nous préparons avec Francine notre itinéraire pour la semaine
d'excursion.
Vendredi 6 juin
Départ à 9h00 pour Deva. Nous prenons une dame à Brad pour l'emmener à
Simeria, au centre pédagogique curatif.
Nous y rencontrons Petru, il nous explique ce qu'il fait : il est
directeur du centre de formation professionnelle.
Ensuite Francine discute avec lui de Darian, l'enfant handicapé de la
dame, pour son avenir.
Puis nous partons sur Deva, les déposer à la gare. Nous, nous filons
dans un magasin de rideaux où nous trouvons notre bonheur.
Après, magasins pour internet, pour téléphone et pour le MP3 que
Francine veut s'offrir.
Nous avons faim, Francine nous emmène manger dans une pizzéria.
15H15, nous sortons de la pizzéria, et nous décidons de na pas aller
voir les filles de « Point Cœur », car il faut que nous partons de
Déva à 17H00 maximum, après avoir été faire un tour au marché et à «
Réal », le centre commercial.
16H50, nous partons de Deva.
18H00, Francine est partie à la messe, et nous avons mangés à 22H00.
Samedi 7 juin
Debout 9H30. Ménage toute la matinée, salle de bain, chambres et
lessives pour nous trois, rangement de la chambre pour les 3 nouveaux
arrivants de dimanche soir pour Francine.
Préparation des tomates farcies pour ce midi.
15H30, on passe enfin à table, car entre temps, petit problèmes de gaz.
Fin de la journée répartie entre repos, journal de bord et préparation
du dîner.
Une semaine enrichissante et pleine de rencontres différentes.
Nous sommes impressionnés par les enfants. Ils ont entre 7 et 11 ans, et
s'amusent simplement avec une peluche. Nous pouvons jouer avec eux
pendant plusieurs heures avec le même jeu. Ils nous posent beaucoup de
questions et s'intéressent à notre langue.
Nous avons ressenti qu'ils avaient besoin
de beaucoup d'affection et d'attention.
La visite au centre de pédagogie curative nous a rendue compte de la
vision que les Roumains ont sur la personne handicapée. Ils ne sont pas
du tout intégrés dans la société roumaine, ils sont mis à l'écart et
font face à des moqueries.
Le contraste entre la pauvreté et les nouvelles technologies est
impressionnant. Les gens possèdent 1 voire 2 téléphones portables, TV, grand frigo,
mais peuvent vivre dans des logements insalubres.
Dimanche 8 juin
Nous avons décollés à 10h direction le monastère de Ribita pendant que
Francine va à la messe à Brad.
Nous avons visité l'église du site. Nous avons remarqué que la grande
église avait pour couleurs dominantes le vert, le rouge et le jaune, et
la petite église le bleu. Nous pensions que la messe aurait été dans une
des églises mais en montant vers la petite chapelle, nous avons enfin
trouvé où se déroulait la messe. C'était une messe en plein air.
12h15, après avoir fait le retour du chemin à pied, Francine nous
reprend sur le bord de la route.
Repas tranquille et après-midi repos dans l'attente de l'arrivée des
trois français, Lulu? son mari Daniel et un ami Jean-Pierre, de
l'association Illona. Ils sont venus pour un état des lieux des besoins
des dispensaires de Baïa de Cris et de Brad et de l'hôpital de Brad,
afin de préparer leur prochain voyage du mois d'octobre.
Ils sont enfin arrivés à 21h et nous avons partagé, un premier dîner
ensemble. Des gens agréables, intéressants à discuter et avec l'envie
d'apporter leur aide et soutien humain et matériel.
Lundi 9 juin
Debout 8h30 pour reprendre le bus de 9h30 direction Brad.
Comme les enfants ont bientôt terminé l'école, ils n'ont plus de
devoirs. Donc pour aujourd'hui nous leur proposons de faire des colliers
ou bracelets en perles. Quelle joie !
14h nous quittons l'école car Francine et les trois français sont venus
nous chercher. Nous passons au marché pour acheter quelques fruits et
légumes.
Mais où mangeons nous à midi ? Gentiment les français nous on invité au
restaurant « Ana Maria ».
16h de retour à la maison pour travailler un peu sur nos carnets de
bord.
19h nous partons pour aller regarder le match de football France –
Roumanie au bar du village. Quelle ambiance ! (score 0-0)
Après un bon repas nous sommes allés nous coucher pour être en pleine
forme demain.
Mardi 10 juin
8h30 tout le monde debout, départ 9h30 pour Brad pour le soutien
scolaire.
Aujourd'hui il faut être à 11h à l'école car les enfants finissent plus
tôt. L'activité du jour proposée est "pompons". Bien évidemment tout le
monde se réjouit à l'idée de voir le résultat de cette création. Nous
les trouvons si intéressants et si à la demande d'apprendre de nouvelles
choses. Avec patience, nous leur avons appris à faire les pompons.
13h45 visite chez une famille parrainée par l'association. Une famille
avec des jumeaux (que l'on a au soutien scolaire) et qui vit dans une «
garçonnière ». C'est-à-dire un appartement avec 2 pièces : une cuisine
et une chambre. Cette dernière servant à la fois pour les enfants et
pour les parents. Cela nous a vraiment choqué.
Nous nous sommes imaginés les scènes que pouvaient vivre ces enfants en
partageant leur chambre avec leurs parents. Cela pouvant être aussi bien
des rapports conjugaux que des malentendus.
La femme nous a marqué, nous avons pu voir qu'elle faisait une
dépression et qu'elle n'était pas forcément aidée par son mari.
14h retour à la maison après s'être remis de nos émotions vécues.
Après-midi et soirée tranquilles. Préparation du dîner, carnet de bord,
repos, ...
Mercredi 11 :
Même programme que les jours passés à part quelques exceptions.
L'activité proposée aux enfants est la peinture. Des ronds, triangles,
vagues, ..., tout est permis, tout le monde laisse libre cours à son
imagination.
14h30 départ en bus de Brad pour Baïa de Cris.
Déjeuner puis carnet de bord.
18h nous nous rendons à l'église du village voir Mlle Bouclette qui
prépare la Saint Antoine du vendredi 13 juin.
Elle nous fait visiter le monastère et nous rend compte de son histoire.
19h de retour chez Francine, nous préparons le dîner.
23h tous au lit pour attaquer une nouvelle journée qui sera très
certainement riche en émotions.
Jeudi 12 :
Debout 8h30, départ pour l'école 9h30. Non pas en car mais avec Francine
car elle doit aller faire le ménage chez Joseph.
Nous allons au magasin Plus pour acheter du jus d'orange et des bonbons
aux enfants car c'est notre dernier jour avec eux.
Arrivés à l'école, nous laissons libre choix aux enfants pour les
activités. Au programme scoubidous, pompons, dessins, jeux de société.
Nous passons un moment agréable en essayant de leur donner, pour la
dernière fois, au maximum notre joie et notre amour.
13h30 tout le monde s'assoit, on distribue aux enfants ce que l'on a
acheté.
Heureux, ils étaient mais nous tout autant qu'eux.
Puis pose photos, chacun à son tour avec un de nous trois, puis en
groupe, c'était fantastique.
14h15 ils doivent tous rentrer chez eux. Les au-revoir sont difficiles
même si nous n'avons passé que deux semaines en leur compagnie.
Des bisous, des câlins, des pincements au coeur, c'est dur !
Nous sommes émus mais heureux à la fois de leur avoir donner de notre
temps durant ces quelques jours. Ils vont nous manquer.
15h rendez-vous avec Francine chez Joseph pour rentrer à Baïa de Cris.
Un après-midi de repos et de rédaction.
20h30 le dîner et enfin nous nous couchons après cette journée riche en
émtions.
Vendredi 13 :
C'est la Saint Antoine mais aussi la fête de l'école !
9h rendez-vous à l'école. Remise des diplômes aux enfants. Ils ont tous
de belles couronnes fleuries. Lors de la remise de leur diplôme, les
enfants remettent à leurs professeurs respectifs un bouquet de fleurs.
Il y avait beaucoup d'élèves et de parents.
10h retour à Baïa de Cris
11h nous partons à la messe du village. Nous avons assisté à une messe
catholique lors de la Saint Antoine. Pour nous cela nous a semblé très
long, nous ne savions pas réellement à quoi correspondait les différents
moments de la messe en comparaison avec les messes en France. De plus
tout était en Roumain, pas facile pour nous à assimiler.
Nous avons admiré le monument dans son ensemble ainsi que les prêtres au
coeur de celui-ci.
14h nous nous mettons à table pour déjeuner et nous passons l'après-midi
à construire notre plan pour la rapport de stage.
Le soir venu, nous dînons et partons au bar à côté pour regarder la
France jouer au football.
Fin de journée, nous rentrons et nous nous couchons pour repartir pour
de nouvelles aventures.
Samedi 14 :
Debout 9h45.
Pour Flavia, debout 6h car elle va passer le week-end à Timisoara.
A 11h Romain et Audrey partent chez Rodica pour faire des sarmales. Quel
bon moment !
De retour à 12h30, nous écrivons correctement la recette que nous
venions de mettre en pratique.
Nous nous mettons à table vers 15h et nous faisons un après-midi
farniente.
Une journée très calme et beaucoup de repos.
Dimanche 15 juin
Journée repos pour tous. Parties de cartes et dodo. Flavia rentre de
Timisoara.
Repas du soir et dodo, Francine n'est pas très en forme.
Lundi 16 juin
Aujourd'hui nous sommes allés à Brad, à Casa de Copii, pour décider de
quels enfants, en fonction de leur travail et absences scolaires,
pouvaient faire le camp en Juillet.
3 jeunes seulement étaient présents, les autres participaient aux
activités à l'école.
Francine était très mal en point. On rentre difficilement pour manger à
Baia de Chris. Francine ne veut pas manger et elle se couche pour
commencer sa sieste. Nous mangeons donc tous les 3.
Ce soir Melle Bouclette vient manger à la maison. Nous lui avons
préparés des sarmalés et des crêpes. Elle nous raconte beaucoup de
choses sur sa vie, sur la Roumanie, c'est captivant de l'écouter.
Ensuite elle détache ses cheveux et nous montre comment elle se coiffe.
IMPRESSIONNANT.
Mardi 17 juin
Aujourd'hui on part à DEVA pour aller chercher Sarah, la Suisse, qui
arrive par bus. Elle devait arriver vers 13H30, mais son bus a pris 3H00
de retard.
Nous avons donc rencontré Patrick, directeur du centre de placement de
DEVA. Il nous a expliqué la fonction du centre, qui est d'accueillir des
enfants et adolescents qui ont été ramassés par la police, qui étaient
en fugue de chez eux.
Ensuite nous avons rencontrés les filles de « Point Coeur ». Elles nous
ont accueillies pour manger, et nous ont expliqué ce qu'elles faisaient
pour les enfants de DEVA et nous ont montré un diaporama sur les actions
de Point Coeur dans le monde.
Ce sont des filles très ouvertes et pleines connaissances. Cela à été
très enrichissant de discuter et d'échanger avec elles.
Puis nous sommes allés attendre Sarah au MacDo où nous avons pris une
glace, à côté de l'arrêt de bus.
Retour à la maison, préparation de la voiture pour demain et dodo.
Mercredi 18 juin
Départ à 9H00 pour Cluj, notre périple en Moldavir Roumaine commence. On
s'arrête à Brad. Le voyage est périlleux, nous avons de la montagne à
faire et il pleut? Nous arrivons chez Virgile vers 13H30. C'est un
philosophe. Il nous parle de son métier, de sa vie, du communisme. Il
nous permet de manger dans les locaux de sa fondation. Nous partons de
chez lui vers 16H00. Nous allons acheter nos cartes postales et faire un
petit tour dans le centre avant d'aller chez la famille de Yoana.
Yoana est une jeune fille de 30 ans, malade
depuis 6 ans de la sclérose en plaque.
Avant le repas, le père de Yoana nous propose de boire un verre. Il nous
sort une bouteille d'Alexandrion et nous sert un verre, il faut le boire
cul sec. Il voulait que l'on finisse la bouteille.
Ensuite nous avons mangé et écrit nos cartes postales puis nous nous
sommes couchés.
Jeudi 19 juin
Lever 8h00, petit déjeuner, dernières photos et au revoir. 9h00, départ
pour Satu Mare.
La route se passe bien, il fait beau et chaud. Nous arrivons à Satu Mare
vers 13h00 où nous nous arrêtons dans un petit square pour manger.
Ensuite nous nous sommes garés dans la rue où habitent le sœurs,
Francine a fait la sieste et nous, nous sommes partis en ville pour
découvrir celle-ci.
Après notre balade, nous sommes allés chez les sœurs chez qui nous avons
été accueillis à bras ouverts. Nous nous sommes sentis chez nous tout de
suite. Sœur Palagia nous a raconté l'histoire de son passage en prison.
Cette histoire était très émouvante.
Les soeurs nous ont préparé des tonnes de nourritures que nous n'avons
pas réussi à tout finir.
Nous ne nous sommes pas couchés très tard, Audrey et Romain dans une
chambre, Sarah et Flavia dans la même chambre que soeur Palagia et
Francine. Malheureusement, Sarah et Flavia n'ont pas réussi à dormir,
donc à 2h00 du matin, déménagement dans la chambre d'Audrey et Romain.
Vendredi 20 juin
Debout à 8h30, petit déjeuner bien rempli de bonnes choses, encore une
fois, tout préparé à la main par les bonnes soeurs. Bien trop à manger
encore une fois. Vers 10h30 nous partons enfin avec deux gros sacs de
nourriture, un rempli de cornes et l'autre de gogoches.
Un départ difficile, nous serions bien restés plus longtemps chez ces 3
sœurs.
En route pour le cimetière de la joie et la ville de Siguetu pour
visiter la prison.
Le cimetière est magnifique. Toutes les tombes sont peintes. C'est très
impressionnant.
Puis nous faisons quelques achats de souvenirs dans les magasins autour
du cimetière et nous reprenons la route pour la prison où sœur Palagia
avait été enfermée, maintenant transformée en musée.
La visite est très intéressante et nous nous rendons compte de la peur
dans laquelle les gens vivaient durant le communisme.
Après la visite nous partons chez la dame qui nous héberge pour la nuit,
la nièce de Palagia. Le logement est très insalubre, surtout la salle de
bains qui nous marque beaucoup puis une dame qui paraît très triste. Son
mari est décédé depuis 16 ans et ses enfants sont partis. Elle vit
seule.
Cette nuit nous permet de nous rendre compte de la pauvreté dans
laquelle les gens vivent.
Dodo pour tous car demain on se lève à 7h30.
Samedi 21 juin
Debout 7h30, petit déjeuner préparé par la dame. Puis départ vers 8h45
pour aller faire des courses.
Aujourd'hui nous prenons la route pour Campulung. Francine nous fait
passer par une vallée où les maisons et les portails sont en majorité
faits en bois. C'est magnifique le travaille que peut effectuer un
menuisier. Les portails sont ornés de décorations et de gravures.
Nous arrivons au centre pour enfants vers 16h00.
Petit tour du propriétaire, pas d'eau chaude, pas de douche, pas de
papier toilette, pas de lumière dans les douches et les toilettes.
Audrey se lave donc la tête à la bassine, heureusement que l'électricité
existe. Après manger, nous décidons d'aller se balader et de prendre un
verre dans un bar pas trop loin car demain on a le temps de dormir un
peu plus. Heureusement car on met du temps à s'endormir à cause des
ronflements de Francine et pourtant une cloison nous sépare!!!!!
Dimanche 22 juin
Levés à 9h nous partons à 10h du club où nous dormons (le club « copilor
»). Nous partons dans le centre ville de Campulung. Francine va à la
messe et nous visitons le centre de Campulung. On achète quelques
souvenirs typiques puis à 10h45 nous retrouvons Francine devant
l'église. Nous prenons la route pour aller visiter un premier monastère
à Moldovita où nous recevons une explication forte interessante sur les
peintures exterieurs de l'église de la part de soeur Tatiana. En allant
vers le deuxième monastère à Sucevita, nous nous arrêtons manger. Puis à
ce deuxième monastère, nous prenons quelques photos. Puis un troisième
monastère à Voronet où là aussi nous prenons des photos avant de partir.
Ces 3 monastères étaient très jolis et très « uniques » puisqu'ils
avaient en commun leurs peintures extérieures qui racontaient une
histoire.
Sur la route du retour, arrêtés à un feu, deux jeunes garçons sont venus
à la fenêtre de la voiture pour demander de l'argent. L'un d'eux avait
un bras coupé. Ceci nous a tous marqués puisqu'on ne s'y attendait pas
du tout.
Puis nous sommes rentrés au club.
Encore une journée riche en informations.
Lundi 23 Juin
Nous sommes partis de Campulung vers 9h30 car le propriétaire du club
venait chercher les clés à cette heure si. Nous nous arrêtons à PLUS
puis repartons pour Stenceni où nous allons voir une bonne sœur qui vit
toute seule dans un monastère. La route est très mauvaise comme
d'habitude. Nous arrivons en bas de la montagne vers 16h. Seulement il y
a des travaux qui bouchent la route et il n'y a pas de déviation. Nous
accédons au monastère qu'à 18h. C'est un petit monastère avec 12
pavillons. La sœur les avait fait construire en croyant qu'il y aurait
des vocations seulement, ça n'a pas été le cas. Francine part aux vêpres
pendant que nous faisons notre carnet de bord ainsi que lma cuisine.
Nous mangeons vers 20h puis nous allons nous coucher.
Mardi 24 Juin
Nous partons vers 7h45 du monastère car il faut que l'on passe avant que
les travaux de la route ne reprennent. Nous roulons toute la journée
puisque nous avons 350 km à faire. Nous mangeons au Mc Donald à Deva,
puis nous arrivons chez Francine vers 16h30 sous un grand soleil (35°).
A préciser que sur la route et comme tous les jours, il y avait des fous
du volant et que l'on a cru à plusieurs reprises que l'on assisterait à
un « crash ». Nous nous sommes arrêtés dans une fabrique de violons à
Réghin. Puisque nous n'avons pas fait grand chose à part de la route
aujourd'hui je vais vous décrire les grandes étapes de notre journée.
Départ Stenceni.
Turda où nous avons fait une pause, Reghin au magasin de violons, Alba
Iulia, Deva, Brad et Baïa de Cris. Voilà nous ne nous sommes pas couchés
tard car nous étions très fatigués de voyage.
Mercredi 25 Juin :
Levé à 10h, nous prenons notre temps, aujourd'hui pas grand chose à
raconter à part que nous préparons votre retour en France. Nous
terminons nos rapports de semaine puis nos écrits personnels par
Francine. Voilà puis repos pour récupérer du voyage. Ah oui, j'ai
oublié, visite chez Mlle Bouclette pour voir ces tableaux de peinture et
son fameux jardin.
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Mai
2008 |
Dans
toute la Roumanie se construisent de nouvelles églises ou se rénovent
d'anciennes.
Le 1er mai, j'ai été invitée
avec tous les catholiques de Brad à la bénédiction d'une église rénovée
à 20km, le site est magnifique, ce fût une belle fête, tous avaient
apporté leur participation : le choeur était de Deva, des personnes
avaient apporté des gâteaux et des boissons, des orthodoxes ont
participé, Joseph notre curé était très heureux de cette unité.
Vendredi j'ai visité à Deva
Patrick, directeur du centre des enfants et adolescents, fugueurs,
abandonnés, abusés. Il déplore que les enfants ne soient pas
accompagnés par des personnels spécialisés.
Lundi 5 Mai un
drame s'est
produit dans la ville de Brad, l'infirmière chef du service interne de
l'hôpital s'est pendue au radiateur de sa cuisine, son mari était présent
dans l'appartement. Cette dame a emprunté beaucoup d'argent à la
banque, à toutes ses collègues du service. Elle ne savait plus comment
rembourser ses dettes, personne n'a vu son désaroi. Bien sûr
l'enterrement fût civil, ici cette dame est considérée comme possédée
du démon et elle a été enterrée en dehors du cimetiére.
J'ai visité les familles
A l'école, un enfant a les
cheveux roux. Le professeur de religion a dit aux enfants en cours qu'il
ne fallait pas jouer avec lui. Heureusement les parents ont réagi.
Vendredi, avec Rodica et sa
fille nous sommes allées à Deva, elle voulait que je l'aide à prendre
internet à la poste.
Puis nous avons attendu le bus de Stasbourg car Noelle arrivait pour 5
jours, jeune du
restait 14 mois à Deva, elle venait assister à l'inauguration d'une
cabane construite dans leur jardin, le fondateur de ce mouvement était
présent, bien sûr j'ai été moi même invitée à cet événement qui
a eu lieu le samedi.
C'est toujours une grande joie de se retrouver au
c'est la rencontre d'Attila, Monie,les soeurs (hongrois) la famille
Raffi (tzyganes) Jérôme, Matthieu.
( français étudiants en roumanie ) soeur Isabelle ( ukraine ) Eugénie,
Marie....( roumaines ) c'est vraiment un lieu où tous se parlent, échangent,
c'est extraordinaire..
Lundi 12. Depuis 2 ans Costica
n'était pas sorti de son appartement (2ème étage sans ascenceur) il a
les 2 jambes coupées. Avec l'aide d'hommes on l'installe dans ma
voiture direction Siméria-Vech où sont scolarisés Darian et Ioana ses
enfants dans un établissement spécialisé. Sur le chemin du retour
nous nous arrêtons à la banque - but de la sortie - la banquière
vient faire signer les papiers de prêt dans ma voiture. Pour remonter
Costica il faut faire appel aux hommes car celui-ci pèse au moins 150
kg.
Mardi, visites des familles.
Mercredi, passage au
soutien-scolaire. Le soir rencontre avec les ados pour le camp, je leur
décris l'itinéraire, nous faisons un tour de table, pour les absences
certains ont vraiment fait des efforts. La discussion s'est orientée
sur leur avenir, leurs possibilités. L'assistante sociale participait
à la réunion, elle a pu répondre à leurs questions.
Je remercie tous ceux qui ont contribué pour que puisse avoir
lieu dans leur pays ce camp avec ces 10 adolescents, je dois encore
faire la demande à l'inspectorat pour obtenir le véhicule et trouver
300 € c'est ce qu'il manque pour boucler le budget.
La semaine du 19 mon temps s'est
partagé entre l'école, les visites à domicile et la préparation de
la maison pour la venue des jeunes français à la fin du mois.
Le jeudi 22 fût une belle journée : je voulais faire une
surprise à la grand-mère de Daciana , femme très courageuse qui fête
ses 70 ans. J'ai eu l'idée d'inviter toutes les mères des familles que
nous aidons au restaurant, que pour une fois elles soient seules et
qu'on puisse les honorer. Ce fût une belle fête, la grand-mère
n'avait jamais eu de fleurs pour son anniversaire.
Vendredi, j'ai eu la visite de
Flaviu, sa maman est décédée il y a 7 ans, il avait fallu le placer
avec sa soeur, il vient chez moi quand il se pose beaucoup de questions
par rapport à son père, il était très angoissé.
Voilà ce que je vis ici au millieu des roumains.
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Dimanche
30 Mars 2008 |
Je est allée rendre visite à 3 jeunes filles
parrainées dont la mère est partie et dont le père est malade.
Ces jeunes filles souffrent beaucoup de l’absence de
leur mère, de l’impossibilité d’avoir des discussions de jeunes femmes.
Elles sont aussi victimes de propos racistes à l’école ayant une mère
tzigane.
Ces jeunes filles sont assez sportives et savent
occuper leur temps de manière saine.
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Vendredi 28 mars 2008 |
Nous sommes allées rencontrer Bianca, directrice de la
maison de la culture de Brad, pour lui demander d’autres adresses de
logement pour le camp de cet été.
Elle va aussi se renseigner sur les possibilités et
conditions de location d’appartements à Brad pour la jeune femme dont
nous parlions précédemment.
Puis, de nouveau visite chez Yolanda. Elle était dans
tous ses états lorsque nous sommes arrivées chez elle. Le matin, elle
avait fait le tour des personnes à qui elle devait de l’argent pour les
rembourser.
Mais sur le chemin du retour, elle s’est fait agresser
physiquement par une femme en furie qui lui réclamait de l’argent. En
effet, le fils de Yolanda avait emprunté de l’argent à cette femme sans
en parler à sa mère.
Ce fils vit chez Yolanda. Il a
un travail et gagne sa vie mais se laisse entretenir par ses parents
sans jamais participer
soit financièrement soit en effectuant
quelques tâches ménagères. Le père refuse d’intervenir dans l’éducation
de ses enfants, la mère leur cède tout et n’arrive pas à avoir la
moindre autorité.
Yolanda, en plus de ses propres difficultés humaines,
financières et de santé, doit assumer les faux pas de ses enfants :
vols, dettes, bagarres, avortements…
Après cette visite, nous sommes retournées dans la
famille à qui nous avons acheté une machine à laver pour leur donner de
quoi compléter l’avance que nous avions faite au vendeur, au moment de
la livraison.
Pause déjeuner, premier repas en terrasse ! Travail
d’écriture.
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Jeudi 27
mars 2008 |
Le matin nous sommes passées à l’hôpital vérifier les
tests de dépistage de la tuberculose. Tout est bon !
Puis nous avons commencé la tournée des familles
parrainées. Chez chacune d’entre elles, nous avons pris le temps de
discuter, d’échanger sur leurs questions et difficultés quotidiennes.
Francine a remis à chacune d’elle l’aide financière habituelle.
Après le déjeuner, Yolanda nous a conduites chez un
vendeur de produits électroménagers d’occasion où nous avons acheté une
machine à laver pour une famille qui en avait vraiment besoin.
Puis nous sommes allées chez la fille de Yolanda qui
vit avec 16 autres familles dans une ancienne école dans des conditions
effroyables. Cette jeune femme habite dans une pièce unique avec son
mari et un enfant en bas âge. Elle est de nouveau enceinte (elle a déjà
confié sa fille ainée à sa mère, ne pouvant s’en occuper elle-même vu
les conditions de logement).
L’arrivée d’eau unique de l’école est devant sa porte,
ce qui fait que l’entrée de sa pièce à vivre est toujours inondée. A
l’intérieur il n’y a pas d’eau, pas de WC, rien. Ils doivent se laver à
la cuvette. Pour se chauffer, ils font brûler de vieux vêtements dans le
poêle car le bois coûte trop cher. Le toit de la maison s’écroule, l’air
passe dans la pièce, c’est humide.
Francine souhaiterait trouver de nouveaux
parrains en France pour aider cette famille à financer une
partie de la location d’un logement plus correct, afin qu’ils puissent
vivre et élever leurs enfants dans des conditions plus décentes.
Fin d’après midi, Anne est allée à la maison d’enfant.
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Mercredi 26 mars
2008 |
Nous sommes allées à Hunedoara pour rencontrer Ormi,
le directeur de l’école pour enfants handicapés. Cette école est aussi
un centre de pédagogie curative (comme celle de Simeria Veich)
Après un temps de discussion avec Ormi, nous avons
visité toutes les classes. La prise en charge des enfants semble très
bonne :
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beaucoup de personnel
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bonnes méthodes de travail
et connaissance du handicap
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motivation des
institutrices et des éducateurs pour les activités avec les enfants,
beaucoup de matériel
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attention à l’autre et respect
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A midi,
déjeuner au point cœur à Deva ; échanges amicaux et spirituels.
Rencontre de Pierre, futur diacre, appartenant à une
communauté charismatique belge.
Après avoir fait les courses à Deva avec une des
jeunes filles de Point cœur, nous sommes rentrées à Brad où Anne était
attendue à la maison d’enfants par le deuxième groupe.
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Mardi 25 Mars 2008 |
Nous sommes allées 4 fois à l’hôpital, au centre des
tuberculeux pour qu’Anne fasse ses tests. Hall d’attente sordide, sans
électricité, où les gens patientent par dizaine, toussant et crachant.
Après piquouze et radio, direction l’école où nous
avons rencontré l’institutrice de la classe spéciale à laquelle nous
avons apporté du matériel scolaire et ludique.
Puis nous sommes allées dans une autre école où nous
avions rendez-vous avec une professeur qui a participé à une excursion
de trois jours en Roumanie avec des enfants et qui nous a donné des
adresses d’hébergement.
En fin d’après
midi,
Anne s’est rendue à la maison d’enfants où elle a passé du temps avec le
premier groupe.
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Lundi 24 mars
2008 |
J' étais invitée à l’école pour la journée de la
francophonie où monsieur Holobaca enseigne le français. J'ai assisté à
un spectacle de poésies de Jacques Prévert donné par les élèves.
Fin de WE de Pâques sous la pluie et la
neige.
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Vendredi
21 mars
2008 |
Le matin, nous sommes passées à l’hôpital prendre les
renseignements concernant les démarches à effectuer pour faire les tests
de dépistage de la tuberculose. Nous avons rencontré notre amie Marinela
(docteur du service interne à l’hôpital).
Ensuite, nous sommes retournée à Simeria Veich
chercher 2 enfants handicapés que la mère malade ne pouvait pas aller
chercher.
Sur le chemin du retour, nous avons reçu un coup de
téléphone d’une mère en larme, qui était en train de se faire battre et
menacer par un couteau, par son mari ivre.
Francine est allée lui rendre visite pour tenter
d’apaiser la situation et la réconforter.
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Jeudi 20 mars
2008 |
Excursion à Alba Iulia.
A 17h30,
nous nous sommes rendues à la maison d’enfants pour rencontrer les
jeunes et leur présenter le projet de camp d’été.
Les conditions pour participer à ce camp financé par
l’association :
Nous demandons aux ados une présence régulière à
l’école, et pour un travail et un suivi plus efficaces, Anne passera 3
soirées par semaine à la maison d’enfants (1 soir/ groupe) pour faire
des activités et créer du lien avec les jeunes.
L’un des objectifs de ce camp et de la présence d’Anne
à la maison d’enfants est de travailler avec ces jeunes leur autonomie :
gestion de l’argent de poche, connaissance des prix, préparation des
repas etc.
L’autre objectif est de permettre à ces adolescents de
découvrir ou d’approfondir la connaissance de leur pays, d’un point de
vue culturel et historique.
Et bien évidemment, ce sera aussi pour eux l’occasion
de passer un temps convivial et de détente, entre jeunes, en dehors de
la maison d’enfants pendant les grandes vacances.
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Mercredi 19 mars 2008 |
9h : direction Simeria Veich- 60 km- au centre de
pédagogie curative où nous avions rendez-vous avec l’un des responsables
(Adrien) pour une présentation et une visite du centre.
Ce centre gère 2 structures :
-
Un établissement scolaire
(sous la tutelle de l’inspectorat scolaire) qui accueille des enfants
handicapés depuis le jardin d’enfants jusqu’aux classes secondaires. Il
accueille environ 170 enfants et adolescents handicapés mentaux.
-
Un établissement de
formation professionnelle (sous la tutelle
de la protection de l’enfance et
des personnes handicapées) qui forme 40
jeunes adultes aux métiers de :
-
Tisserand
-
Jardinier
-
Menuisier
-
Couturier
-
Fabrication de cahiers
La rencontre avec Adrien a été très intéressante. Ce
dernier étant dans le domaine du handicap depuis 17 ans, à chaque
visite, il développe une analyse fine et pertinente de la situation et
de l’évolution de la prise en charge de ces jeunes en situation de
handicap.
Après avoir visité l’ensemble du centre, nous avons
rencontré Petru : le directeur de l’établissement de formation
professionnelle et le psychologue. Nous avons discuté avec eux de la
possibilité d’une éventuelle prise en charge de Darian, l’enfant
handicapé d’une des familles parrainées, après sa sortie de l’école.
En effet, l’établissement professionnel ne peut
accueillir que 40 personnes, les places sont actuellement toutes prises,
mais nous pensons que pour Darian et pour toute sa famille ce serait la
meilleure solution. Il est donc nécessaire d’anticiper et de faire une
demande dès aujourd’hui au cas où une place se libérerait d’ici la
rentrée prochaine.
Evénement marquant de la
journée, Francine a fait sa première sortie au « Réal », supermarché où
il y a de « tout », et surtout plein de fromage français, à un prix
exorbitant bien
sûr !
Retour à Brad, où nous étions attendues part la
famille Holobaca, tous deux professeurs de Français- Roumain, connus par
Francine depuis 17 ans.
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Mardi 18 mars 2008 |
Le matin, nous sommes allées à la banque retirer de
l’argent (ce qui prend un temps considérable puisqu’il faut passer par
trois guichets différents…) Une fois les sous en poche, nous sommes
allées (comme tout bon roumain qui se respecte) au marché !
Ensuite nous sommes allées voir la directrice de la
maison d’enfants pour parler du programme du camp pour les ados, prévu
cet été, et voir avec elle comment Anne pouvait rencontrer les jeunes.
Nous avons fixé une rencontre avec les ados le jeudi suivant.
Puis nous sommes allées chez Yolanda pour son
anniversaire. Nous en avons profité pour discuter avec elle de ses
enfants et petits enfants qui lui causent un peu de souci.
L’après midi,
Anne a fait son cv afin de le transmettre à la direction de la
protection de l’enfance. Francine a envoyé des fax et des mails pour
répondre à la demande de quelques jeunes qui souhaitent venir cet été.
Puis nous nous sommes rendues chez Rodica pour lui
demander de traduire le cv d’Anne en roumain.
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