Association Casa de Copii

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Baziège

La page de Xavier-Marie 2007
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Xavier-Marie
Scout

Le Mesnil St Denis

 

En arrivant en Roumanie, il y a plusieurs choses qui m’ont frappées par rapport à la France.
Déjà, lorsque nous sommes descendus du bus à Deva, il y a eu des personnes qui nous ont demandés s’ils pouvaient nous aider à porter nos bagages, tout ça contre quelques Lei.
La seconde chose qui m’a marqué, c’est que les villes sont très sales, on me fait pas deux mètres sans trouver des bouteilles en plastique ou tout autres détritus.
La dernière chose qui m’a frappé, c’est le coût de la vie sur place, par exemple pour manger à 6 dans un restaurent revient à 25€ ce qui est vraiment très peu.

Sinon au niveau de l’animation que l’on a faite sur place chaque jour avec les enfants s’est très bien passé malgré des doutes que j’avais en partant, comme par exemple de réussir à leur expliquer les activités en sachant que je ne parle pas roumain, ou encore de savoir à l’avance si les activités allaient leur plaire. Heureusement qu’une éducatrice nous a accompagnés pour nous aider. 

Au final j’ai pu constater que les enfants malgré leur pauvreté sont débordants de joie et ne demandent pas grand chose pour s’amuser. Il leur suffit d’être pris en considération et de leur proposer une activité bénigne comme un coloriage pour voir leur visage s’illuminer de bonheur. Moi, je trouve ça vraiment extraordinaire, car en France si on prend des enfants du même âge, ils vont vous faire tout un foin car les jeux ne leur conviennent pas.
Mais ce que je trouve vraiment dur, c’est que tous ces enfants vivent dans la misère, ont encore beaucoup d’amour et de joie à donner. Tandis que moi qui suis né avec de « l’argent » je me trouve un peu petit devant eux, et j’ai beaucoup de respect et d’admiration.

Ce voyage m’a prouvé qu’avec rien on peut faire plaisir à des gens et surtout il m’a ouvert les yeux sur la vie et je me dis que j‘ai eu de la chance d’être né en France et maintenant je comprends mieux pourquoi en étant petit on m’a dit de faire attention à ce que je possédais.

Je trouve que ça peut s’assimiler à un texte que j’ai étudié en français qui s’appelait « le joujou du pauvre ».
C’est l’histoire de deux enfants, un riche et un pauvre. L’enfant riche jouait avec un très belle poupée, alors que l’enfant pauvre jouait avec un rat.
Un jour le rat s’échappa et alla chez l’enfant riche. Ce dernier s’appropria le rat et joua avec, alors que l’enfant pauvre n’avait plus rien pour jouer. Au bout d’un moment, l’enfant riche commença à délaisser le rat pour retourner jouer avec sa belle poupée tandis que le pauvre s’était trouvé un autre jouet.
Ce que j’ai vécu est à peu près semblable. 
Les enfants qui sont venus pendant nos animations s’amuser avec un rien tandis que nous occidentaux il nous faut toujours le meilleur du meilleur pour s’amuser.